Vive la démocratie - 31 mars 2006
Je viens de suivre l'intervention du président de la République concernant le CPE: avec force de conviction et le rappel du rôle des institutions le chef de l'État a eu le courage de rappeler qu'un texte de loi voté par le Parlement (composé de représentants élus du peuple) jugé conforme à la Constitution par le conseil constitutionnel doit être promulgué et appliqué.
Quelles que soient nos convictions politiques, on ne peut pas contester ce fait.
Par ailleurs, et c'est maintenant une analyse toute personnelle, je trouve inconcevable qu'une minorité d'étudiants et d'élèves, parce qu'ils sont descendus dans les rues, perturbant le fonctionnement du pays avec des moyens le plus souvent contestables, puissent espérer être entendus et mettre à bas les principes républicains et démocratiques.
En plus, le chef de l'État a entendu leurs récriminations en demandant la modification de la période de consolidation (et non d'essai comme tout le monde le clame haut et fort) et la mention du motif de licenciement au travers d'un texte de loi modificatif qui sera présenté et discuté au Parlement.
Alors pourquoi continuer la provocation en appelant à la grève mardi 4 avril alors que tout le monde sait maintenant que le gouvernement restera ferme sur ses positions et à juste titre.
A tous ces jeunes dans la rue dont un certain nombre sont majeurs: n'oubliez pas votre devoir civique en allant voter en 2007, voilà comment vous pouvez vous exprimer! Laissez les autres travailler.
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Déclaration de M. Nicolas SARKOZY
Président de l'Union pour un Mouvement Populaire
Le 31 mars 2006 - siège de l'UMP
"En proposant au Parlement le Contrat Première Embauche, le Premier ministre a souhaité apporter une réponse au problème dramatique que représente dans notre pays le chômage des jeunes.
Depuis plusieurs semaines, cependant, des mouvements de contestation se sont développés contre le CPE traduisant l'opposition des partenaires sociaux et des malentendus avec la jeunesse. Sans doute plus profondément encore, s'agit-il de l'expression de l'inquiétude de notre société face à l'avenir.
Cette contestation a été émaillée de débordements et de violences sans précédents. Des instructions ont été données à la Police et à la Gendarmerie afin que les personnes souhaitant manifester puissent le faire en sécurité et que les éléments violents soient interpellés, déférés à la justice et punis. Grâce à leur sang froid et à leur professionnalisme, les forces de l'ordre ont jusqu'ici réussi à éviter le pire.
Cette situation exige la reprise du dialogue. Les étudiants et les lycéens ont besoin de préparer leurs examens dans la sérénité. De nouvelles manifestations comportent des risques chaque jour plus importants.
C'est dans cet esprit que j'ai appelé depuis plusieurs semaines à un compromis.
Le président de la République a répondu à ce souhait en s'adressant solennellement à la Nation et en demandant que la disposition de la loi consacrée au CPE ne soit pas appliquée en l'attente d'un nouveau texte législatif qui la modifierait.
Je salue cette décision de sagesse conforme à ce que l'immense majorité des parlementaires de l'UMP souhaitait.
J'invite chacun à se mettre sans tarder au travail pour rédiger une nouvelle loi qui permettra de répondre aux questions qui ont fait problèmes : les motifs du licenciement et la durée de la période de consolidation. L'UMP prendra sans tabou toute sa part dans l'élaboration de ce nouveau texte.
Je souhaite que les organisations syndicales fassent preuve d'esprit de responsabilité pour élaborer un compromis qui permette à notre pays de retrouver la paix civile et l'unité dont il a besoin pour lutter contre le chômage en général et contre le chômage des jeunes en particulier.
Je le dis comme je le pense, il n'est jamais trop tard pour sortir d'une crise."
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http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-756840,0.html
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Le monde: CPE : à peine la loi publiée, l'UMP travaille à une nouvelle mouture
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-734511,36-757134,0.html
Quelles que soient nos convictions politiques, on ne peut pas contester ce fait.
Par ailleurs, et c'est maintenant une analyse toute personnelle, je trouve inconcevable qu'une minorité d'étudiants et d'élèves, parce qu'ils sont descendus dans les rues, perturbant le fonctionnement du pays avec des moyens le plus souvent contestables, puissent espérer être entendus et mettre à bas les principes républicains et démocratiques.
En plus, le chef de l'État a entendu leurs récriminations en demandant la modification de la période de consolidation (et non d'essai comme tout le monde le clame haut et fort) et la mention du motif de licenciement au travers d'un texte de loi modificatif qui sera présenté et discuté au Parlement.
Alors pourquoi continuer la provocation en appelant à la grève mardi 4 avril alors que tout le monde sait maintenant que le gouvernement restera ferme sur ses positions et à juste titre.
A tous ces jeunes dans la rue dont un certain nombre sont majeurs: n'oubliez pas votre devoir civique en allant voter en 2007, voilà comment vous pouvez vous exprimer! Laissez les autres travailler.
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Déclaration de M. Nicolas SARKOZY
Président de l'Union pour un Mouvement Populaire
Le 31 mars 2006 - siège de l'UMP
"En proposant au Parlement le Contrat Première Embauche, le Premier ministre a souhaité apporter une réponse au problème dramatique que représente dans notre pays le chômage des jeunes.
Depuis plusieurs semaines, cependant, des mouvements de contestation se sont développés contre le CPE traduisant l'opposition des partenaires sociaux et des malentendus avec la jeunesse. Sans doute plus profondément encore, s'agit-il de l'expression de l'inquiétude de notre société face à l'avenir.
Cette contestation a été émaillée de débordements et de violences sans précédents. Des instructions ont été données à la Police et à la Gendarmerie afin que les personnes souhaitant manifester puissent le faire en sécurité et que les éléments violents soient interpellés, déférés à la justice et punis. Grâce à leur sang froid et à leur professionnalisme, les forces de l'ordre ont jusqu'ici réussi à éviter le pire.
Cette situation exige la reprise du dialogue. Les étudiants et les lycéens ont besoin de préparer leurs examens dans la sérénité. De nouvelles manifestations comportent des risques chaque jour plus importants.
C'est dans cet esprit que j'ai appelé depuis plusieurs semaines à un compromis.
Le président de la République a répondu à ce souhait en s'adressant solennellement à la Nation et en demandant que la disposition de la loi consacrée au CPE ne soit pas appliquée en l'attente d'un nouveau texte législatif qui la modifierait.
Je salue cette décision de sagesse conforme à ce que l'immense majorité des parlementaires de l'UMP souhaitait.
J'invite chacun à se mettre sans tarder au travail pour rédiger une nouvelle loi qui permettra de répondre aux questions qui ont fait problèmes : les motifs du licenciement et la durée de la période de consolidation. L'UMP prendra sans tabou toute sa part dans l'élaboration de ce nouveau texte.
Je souhaite que les organisations syndicales fassent preuve d'esprit de responsabilité pour élaborer un compromis qui permette à notre pays de retrouver la paix civile et l'unité dont il a besoin pour lutter contre le chômage en général et contre le chômage des jeunes en particulier.
Je le dis comme je le pense, il n'est jamais trop tard pour sortir d'une crise."
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Le monde: Jacques Chirac promulgue la loi sur le CPE, mais repousse son application
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-756840,0.html
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Le monde: CPE : à peine la loi publiée, l'UMP travaille à une nouvelle mouture
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-734511,36-757134,0.html
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