Pour une école vraiment meilleure

Dès le jeudi 5 novembre, les esprits s'échauffaient à l'école: échanges verbaux musclés entre une mère d'élève et une instit, énervement perceptible en fin de journée. On aurait pu croire qu'après les vacances, on allait reprendre sereinement. Il n'en est rien. Difficile le métier d'enseignant?

Certainement, lorsqu'on se ferme à une communication positive avec les parents: je vois, j'entends et puis j'ai aussi expérimenté pour ne rien cacher, que lorsque la communication ne passe pas, alors le ton monte et toute discussion devient stérile. Pourtant, si on ne laisse pas les deux parties exposer leur point de vue, la conversation n'aura servi à rien. Je suis intimement persuadé que les enseignants n'ont pas toujours raison mais qu'ils ne savent pas le reconnaître. Dommage.

Je retiens aussi avec quelques années de fréquentation de l'école qu'un grand nombre de parents préfèrent éviter la confrontation. Autant j'entends ou surprend des reproches entre parents qui ne sont jamais rapportés aux enseignants par peur de ce que ce soit l'enfant qui en fasse les frais. Parfois, trop rarement me semble-t-il, un ou une courageuse prend l'initiative de faire part de ses "griefs" et là cela devient parfois "sanglant", aucune des parties ne souhaitant faire de concessions.

Et quid des parents élus en pareille situation. De ceux que je connais, je n'en vois aucun qui oserait intervenir pour des choses désagréables, de peur de se discréditer personnellement, ...

Alors un conseil: débrouillez-vous tout seul! Soit vous vous résignez soit vous vous lancez, sachant que, pour en avoir déjà expérimenté plusieurs, les enseignants ne courent pas après ces entretiens où vous avez des éclaircissements ou des comptes à demander.

Allez, apaisons-nous, il faut tenir jusqu'aux vacances de Noël! Ce n'est pas le 11 novembre qui tombe un mercredi (dommage pas de journée en moins à l'école ou tant mieux ...) qui viendra troubler le rythme scolaire.