Pour une école vraiment meilleure

Un nouveau président - le 8 mai 2007

Voilà,

La France a choisi son nouveau président. On aurait fait des économies formidables en se contentant des sondages qui donnaient les noms des deux finalistes et surtout le score final.

La candidate socialiste qui ne faisait déjà pas l'unanimité dans son camp n'était pas à la hauteur de Nicolas Sarkozy et force est de constater que les français ont choisi celui des deux candidats qui semblait le plus sincère et au parler vrai.

Ségolène Royal, à force de rester flou d'une manière démagogique, a finalement avoué qu'elle n'assumait pas son programme ou son absence de programme: comment peut-on ne pas avoir de position claire, nette et précise sur les sans-papiers (on ne pourra pas régulariser tout le monde mais on se sait pas quels seraient ses critères), sur les régimes de retraite (négociations avec les partenaires sociaux dont on sait qu'elles ne peuvent pas aboutir), sur l'Education nationale (annulation des suppressions de postes?, recréation "d'emplois jeunes" sans perspective d'avenir, ...), ....

Nicolas Sarkozy a assumé ses idées, ses propositions et je pense qu'il fera tout pour s'y tenir.

Le débat entre les deux candidats a clairement laissé entrevoir qui était capable d'être président de la République: ce n'est pas avec arrogance et irrespect des autres que l'on peut prétendre diriger un pays.

Par ailleurs, le vote Royal n'a pas été un vote d'adhésion mais un vote de rejet de Sarkozy. Comment voulez-vous pouvoir concilier les intérêts divergents de l'extrême gauche, des écologistes et des centristes? Je trouve d'ailleurs assez immoral toute la propagande qui consistait à dire "tout sauf Sarkozy", propagande à laquelle Royal s'est d'ailleurs rallié dans les derniers jours.

Enfin, je ne comprends pas toutes les dégradations et tous les incidents qui ont émaillé ces derniers jours. Le président de la République a été élu au suffrage universel direct. Toute personne en âge de voter a pu exprimer son choix. Il s'agit maintenant de reconnaître la légitimité de cette élection pour laquelle il n'y a pas eu photo en plus.

Attendons maintenant la composition du  nouveau gouvernement et préparons-nous à être consultés de nouveau pour les élections législatives les 10 et 17 juin prochains, afin de donner à notre président et à son gouvernement la majorité absolue à l'Assemblée Nationale.

A tous ceux qui n'arrivent pas à s'y faire, méditez cette citation de Georges Clémenceau: « Les fonctionnaires sont un petit peu comme les livres d'une bibliothèque. Ce sont les plus hauts placés qui servent le moins... »

Vive la France, vive la République (comme nous l'avons si souvent entendu ces derniers temps).




08/05/2007
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