portes ouvertes dans le privé - 1er mars 2010
Ce week-end, c'était journée portes ouvertes dans un grand nombre d'établissements publics (lycées) et privés (lycées collèges, écoles). Par curiosité, parce qu'avec tout ce que je dénonce sur ce site, on pourrait croire que je suis contre le public, je me suis rendu dans l'un de ces établissements tout en un (du primaire au lycée).
Force est de constater que vous y êtes reçus à bras ouverts: comité d'accueil, café, croissants, boissons, un chef d'établissement qui vient à votre rencontre. Premier bon point. Au moins on s'intéresse à vous, pas comme dans le public où vous avez franchement l'impression de déranger lorsque vous demandez un renseignement.
Ensuite, on n'hésite pas à vous sortir le grand jeu: visites des locaux (pas forcément à l'avantage du privé ...), diaporama en musique de tout ce que l'établissement a déjà fait et là, honnêtement, y a pas photo: on se bouge davantage dans le privé. Les projets foisonnent.
Enfin, vous retrouvez le chef d'établissement en super VRP. Mais l'argumentaire pêche à un moment: dépêchez-vous pour les inscriptions, il est déjà tard mais d'un autre côté, on fait tout pour que vous preniez RDV, ...
A l'entrée de chaque classe, quelques consignes: tu ne chahuteras pas , tu respecteras tes camarades, tu obéiras aux adultes, ... Cela m'a fait sourire parce que j'imagine que ce n'est pas là la seule différence entre public et privé. Les programmes sont les mêmes, les effectifs par classe se valent et les enseignants répondent aux mêmes qualités que dans le public. La différence viendrait-elle du fait que les parents qui mettent leurs enfants dans le privé sont plus attentifs à leur scolarité et en s'impliquant davantage contribuent à prévenir des comportements perturbateurs. D'ailleurs, d'après ce que j'ai pu entendre de parents ayant scolarisé leurs enfants dans le privé, lorsqu'un élève n'est pas bon, l'établissement fait en sorte d'essayer de l'amener à partir. Dans ces conditions, rien d'anormal à ce que les taux de réussite aux examens soient meilleurs que dans le public!
Pour autant, je n'ai pas l'intention pour l'instant de quitter le public! Cela vous donnera l'occasion de continuer de me voir m'indigner d'un certain nombre de comportements. Mais je suis persuadé que je trouverais aussi à critiquer dans le privé et mon degré d'exigence en serait accru du fait que je payerais pour un service de qualité.
Cependant, je ne suis pas certain d'avoir la patience de continuer à supporter un service public d'éducation en déliquescence jusqu'au bac!
Force est de constater que vous y êtes reçus à bras ouverts: comité d'accueil, café, croissants, boissons, un chef d'établissement qui vient à votre rencontre. Premier bon point. Au moins on s'intéresse à vous, pas comme dans le public où vous avez franchement l'impression de déranger lorsque vous demandez un renseignement.
Ensuite, on n'hésite pas à vous sortir le grand jeu: visites des locaux (pas forcément à l'avantage du privé ...), diaporama en musique de tout ce que l'établissement a déjà fait et là, honnêtement, y a pas photo: on se bouge davantage dans le privé. Les projets foisonnent.
Enfin, vous retrouvez le chef d'établissement en super VRP. Mais l'argumentaire pêche à un moment: dépêchez-vous pour les inscriptions, il est déjà tard mais d'un autre côté, on fait tout pour que vous preniez RDV, ...
A l'entrée de chaque classe, quelques consignes: tu ne chahuteras pas , tu respecteras tes camarades, tu obéiras aux adultes, ... Cela m'a fait sourire parce que j'imagine que ce n'est pas là la seule différence entre public et privé. Les programmes sont les mêmes, les effectifs par classe se valent et les enseignants répondent aux mêmes qualités que dans le public. La différence viendrait-elle du fait que les parents qui mettent leurs enfants dans le privé sont plus attentifs à leur scolarité et en s'impliquant davantage contribuent à prévenir des comportements perturbateurs. D'ailleurs, d'après ce que j'ai pu entendre de parents ayant scolarisé leurs enfants dans le privé, lorsqu'un élève n'est pas bon, l'établissement fait en sorte d'essayer de l'amener à partir. Dans ces conditions, rien d'anormal à ce que les taux de réussite aux examens soient meilleurs que dans le public!
Pour autant, je n'ai pas l'intention pour l'instant de quitter le public! Cela vous donnera l'occasion de continuer de me voir m'indigner d'un certain nombre de comportements. Mais je suis persuadé que je trouverais aussi à critiquer dans le privé et mon degré d'exigence en serait accru du fait que je payerais pour un service de qualité.
Cependant, je ne suis pas certain d'avoir la patience de continuer à supporter un service public d'éducation en déliquescence jusqu'au bac!
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