La réforme des rythmes scolaires - 23 mars 2013
Alors, plusieurs nouvelles en vue: tout d'abord le site de l'école qui retrouve du contenu même si cela reste très "light" par rapport à la précédente mouture.
Ensuite, la réforme des rythmes scolaires que le maire d'Amiens n'appliquera pas à la prochaine rentrée mais en 2014. Apparemment, le dernier conseil d'école s'était prononcé contre l'application à la rentrée 2013 même si la décision appartient aux maires et non aux écoles. Je conçois assez facilement que de revenir travailler une demi-journée de plus (le mercredi selon toute vraisemblance) n'allait pas attirer les enseignants alors même que leur temps de travail allait rester le même apparemment mais réparti différemment. Pourtant lorsque le samedi matin avait disparu, les enseignants ne s'étaient pas plaints!
Les enseignants ont trouvé auprès des parents d'élèves des alliés de poids parce que nombre de parents qui travaillent auraient été obligés de recourir à des services de garderie ou de centres de loisirs qu'il leur aurait fallu payer ... En effet, si vous répartissez 24 ou 26 heures (je ne sais plus trop quelle est la durée hebdomadaire de classe ou le temps de travail des enseignants du primaire) sur plus de demi-journées, cela fait des journées plus courtes.
Alors, tout cela me fait bien sourire: derrière des considérations qui sont censées être centrées sur le bien-être de nos enfants, nous avons d'une part des enseignants qui ne veulent pas revenir à un système qu'ils connaissaient il y a encore peu (on ne veut pas abandonner les avantages acquis) et d'autre part des parents qui ne veulent pas payer pour que leurs enfants soient pris en charge jusqu'en fin d'après-midi!
Tout cela ne me laisse pas très optimiste sur l'avenir de notre société, où chacun ne pense qu'à son propre intérêt et pas à celui de la collectivité.
Dans le même ordre d'idée, je vous laisse imaginer ce que peuvent penser les enseignants de la suppression de deux semaines de congés l'été, point sur lequel ils ne pourront pas compter sur les parents qui ne savent pas quoi faire de leurs enfants pendant une aussi longue coupure (qui excède la durée de leurs congés)...
Ensuite, la réforme des rythmes scolaires que le maire d'Amiens n'appliquera pas à la prochaine rentrée mais en 2014. Apparemment, le dernier conseil d'école s'était prononcé contre l'application à la rentrée 2013 même si la décision appartient aux maires et non aux écoles. Je conçois assez facilement que de revenir travailler une demi-journée de plus (le mercredi selon toute vraisemblance) n'allait pas attirer les enseignants alors même que leur temps de travail allait rester le même apparemment mais réparti différemment. Pourtant lorsque le samedi matin avait disparu, les enseignants ne s'étaient pas plaints!
Les enseignants ont trouvé auprès des parents d'élèves des alliés de poids parce que nombre de parents qui travaillent auraient été obligés de recourir à des services de garderie ou de centres de loisirs qu'il leur aurait fallu payer ... En effet, si vous répartissez 24 ou 26 heures (je ne sais plus trop quelle est la durée hebdomadaire de classe ou le temps de travail des enseignants du primaire) sur plus de demi-journées, cela fait des journées plus courtes.
Alors, tout cela me fait bien sourire: derrière des considérations qui sont censées être centrées sur le bien-être de nos enfants, nous avons d'une part des enseignants qui ne veulent pas revenir à un système qu'ils connaissaient il y a encore peu (on ne veut pas abandonner les avantages acquis) et d'autre part des parents qui ne veulent pas payer pour que leurs enfants soient pris en charge jusqu'en fin d'après-midi!
Tout cela ne me laisse pas très optimiste sur l'avenir de notre société, où chacun ne pense qu'à son propre intérêt et pas à celui de la collectivité.
Dans le même ordre d'idée, je vous laisse imaginer ce que peuvent penser les enseignants de la suppression de deux semaines de congés l'été, point sur lequel ils ne pourront pas compter sur les parents qui ne savent pas quoi faire de leurs enfants pendant une aussi longue coupure (qui excède la durée de leurs congés)...
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