Grève le 8 février - publié le 6 février 2007
Le jeudi 8 février 2007, une journée de grève dans la fonction publique risque de nous poser un certain nombre de tracas.
En premier lieu la majorité des enseignants de l'école font grève. C'est leur droit et c'est respectable.
Seulement lorsque l'on se penche sur le mobile de la grève: salaires, emploi public et défense des missions (vu sur un tract de la CGT), on peut quand même, assez objectivement, faire remarquer que les services publics ont évolué, notamment du fait des nouvelles technologies et qu'il est tout naturel d'adapter les effectifs aux besoins; ensuite, en matière de salaires, les fonctionnaires ne sont pas à plaindre outre mesure si on compare leurs rémunérations à ceux du privé: le salaire moyen des fonctionnaires est supérieur à celui des salariés du privé. Quant à la défense des missions de service public, il faut savoir qu'un certain nombre de secteurs relèvent désormais de la compétence européenne et la France se doit de suivre ce que l'Europe arrête.
Concernant l'Education Nationale, je pense qu'il n'y a pas non plus matière à hurler au scandale lorsque l'on décide de fermer une école, de supprimer une classe ou de ne pas renouveler tous les départs en retraite car cela a fait l'objet d'études prospectives basées sur la natalité. Lorsque la démographie reprendra on recréera des postes et des écoles là où cela s'impose.
Un Ministère bien géré, ce sont des économies à la clé et en France, on ne peut pas continuer à vivre au-dessus de nos moyens en accumulant chaque année des déficits publics qui alourdissent un peu plus la dette publique qu'il faudra bien rembourser un jour et dont nous supportons chaque année les intérêts.
Si chacun est capable de prendre ses responsabilités, je pense qu'il y a matière à trouver des arrangements mais les syndicats y mettent me semble-t-il peu de bonne volonté.
Evitez le centre-ville d'Amiens le jeudi après-midi du fait des manifestations...
En premier lieu la majorité des enseignants de l'école font grève. C'est leur droit et c'est respectable.
Seulement lorsque l'on se penche sur le mobile de la grève: salaires, emploi public et défense des missions (vu sur un tract de la CGT), on peut quand même, assez objectivement, faire remarquer que les services publics ont évolué, notamment du fait des nouvelles technologies et qu'il est tout naturel d'adapter les effectifs aux besoins; ensuite, en matière de salaires, les fonctionnaires ne sont pas à plaindre outre mesure si on compare leurs rémunérations à ceux du privé: le salaire moyen des fonctionnaires est supérieur à celui des salariés du privé. Quant à la défense des missions de service public, il faut savoir qu'un certain nombre de secteurs relèvent désormais de la compétence européenne et la France se doit de suivre ce que l'Europe arrête.
Concernant l'Education Nationale, je pense qu'il n'y a pas non plus matière à hurler au scandale lorsque l'on décide de fermer une école, de supprimer une classe ou de ne pas renouveler tous les départs en retraite car cela a fait l'objet d'études prospectives basées sur la natalité. Lorsque la démographie reprendra on recréera des postes et des écoles là où cela s'impose.
Un Ministère bien géré, ce sont des économies à la clé et en France, on ne peut pas continuer à vivre au-dessus de nos moyens en accumulant chaque année des déficits publics qui alourdissent un peu plus la dette publique qu'il faudra bien rembourser un jour et dont nous supportons chaque année les intérêts.
Si chacun est capable de prendre ses responsabilités, je pense qu'il y a matière à trouver des arrangements mais les syndicats y mettent me semble-t-il peu de bonne volonté.
Evitez le centre-ville d'Amiens le jeudi après-midi du fait des manifestations...
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